Le Prix Yvon Chotard 2023 à la JCE de Bourges

La JCE de Bourges lauréate du Prix Yvon Chotard 2023

La Jeune Chambre Économique de Bourges a triplement été récompensée, à l’occasion du Congrès National JCEF à Brest, pour son action « Bou(r)ges Ton Centre-Ville ». Une enquête très précise et fournie a lancé les membres sur la création d’un parcours d’œuvres éphémères sur et dans les vitrines des commerces du Centre-Ville de Bourges. Quarante-cinq artistes du Berry ont investi une soixantaine de boutiques. La population était invitée à voter pour sa vitrine préférée. La page Facebook dédiée (570 followers) permettait de suivre le travail des artistes, et à la population de voter pour sa vitrine préférée. Le Maire de Bourges Yann Galut participait à la remise des prix.

L’enjeu pour la JCEL, avec cette action d’envergure, était principalement d’accroitre la visibilité de l’association. « Elle a permis aussi de s’engager sur un sujet politique qui a attiré l’attention des élus et professionnels et de créer des liens, montrant que la Jeune Chambre Économique était un acteur incontournable du territoire local » précise Pierre Rigaud, Directeur de Commission.

L’action a reçu tout d’abord le « Prix de la meilleure action permettant une communauté équitable et durable » par la JCEF. Elle a ensuite été choisie parmi les 8 candidats pour être lauréate du prestigieux Prix Yvon Chotard, remis par Jean-Tugdual Reboul #52572, légataire, puis récompensée par le Prix des Sénateurs. « Mener des actions impactantes sur son territoire, rencontrer des gens motivés et en être récompensé est addictif ! » témoigne Guillaume Brocheriou, Président de la JCE de Bourges. « Nous allons assurer la pérennité de l’action, maintenant qu’elle est transmise, et remettre encore plus d’énergie l’année prochaine dans une autre action ».

Entretien avec Gil Avérous

Gil Avérous #68555
Maire de Châteauroux
Président de Châteauroux Métropole
Président de l’Association « Villes de France »

A l’occasion de la rentrée des bureaux de la Fédération des Jeunes Chambres Économiques du Centre-Val de Loire, Gil Avérous participait à une keynote #inspiration : de Leader inspirant à élu manager du territoire. Sénateur #68555, Gil Avérous a commencé son parcours de Jaycee à la Jeune Chambre Economique d’Issoudun. Il a présidé la Fédération Centre-Val de Loire en 2003, et la JCE de Châteauroux en 2006 et Administrateur National. Aujourd’hui Maire de Châteauroux, Président de Châteauroux Métropole, Vice-Président du Conseil Départemental de l’Indre et Président de l’Association Villes de France.

La Jeune Chambre, incubateur de leader citoyen

Le mouvement nous offre de nous former, de grandir, grâce à plusieurs outils. Le premier est l’action. On nous apprend à la créer, la mener, la transmettre… cette méthodologie s’applique aujourd’hui partout, et je l’applique toujours au quotidien. L’autre élément qui m’a permis de progresser plus vite c’est ce turn-over de la prise de responsabilité, qui fait que chaque année, vous devez changer de poste et qu’on vous amène et vous incité à monter d’un cran ; de président local à président régional, de directeur de commission à Administrateur National… mais ce qui m’a permis de prendre conscience de la dimension du mouvement, c’est la participation aux événements internationaux. Toutes ces expériences, j’ai su les vivre à 200%, et je le répète sans m’en lasser : si je n’avais pas connu la jeune chambre, je n’en serais pas là aujourd’hui.

Ce que j’ai appris à la jeune chambre c’est d’avoir une vision. Savoir où on allait et quand on avait la vision, ensuite, déployer le plan d’action. Lorsque nous sommes arrivés aux affaires, Châteauroux avait au mieux l’image d’une ville moyenne soit pas d’image du tout, soit on nous confondait avec Châtellerault, mais dans tous les cas, on n’était pas vraiment identifiés. Pour inverser cette tendance, nous avons misé sur l’organisation d’événementiel de grande envergure, populaire, qui permette dans tous les cas de faire parler de Châteauroux. L’accueil des Championnats du monde de voltige aérienne a été un premier galop d’essai réussi. Nous l’avons fait de façon un peu amateur, et on s’est dit qu’il fallait, pour faire mieux encore, que l’on se professionnalise ; et comme sur le modèle de la méthodologie jeune chambre, il nous fallait nous structurer. Nous avons créé un établissement public, Châteauroux Events, dirigé par Anne-Laure Bodin elle-même Sénatrice JCI, qui assure tout l’événementiel de l’agglomération. Depuis, nous avons notamment organisé 2 élections nationales de Miss France, plusieurs championnats sportifs de grande ampleur, et nous préparons activement ce qu’une ville ne peut espérer : les Jeux Olympiques !

Plus difficile est la victoire, plus grande est la joie de gagner !

En 2014, pour ma première campagne municipale, j’étais le candidat choisi par le Maire sortant, mais pas par toute l’équipe puisque 2 listes dissidentes se sont présentées face à moi. Sur la ligne de départ, il y’a 7 listes. Au soir du 1er tour, nous sommes 6 à pouvoir prétendre se présenter au 2nd tour. On a à faire à une quadrangulaire, ce qui est assez rare pour une ville de cette taille. Je fais le choix de fusionner avec personne, de garder toute mon équipe en disant « j’ai un programme, on s’y tient. Soit on gagne tous ensemble, soit on perd tous ensemble ! » Au final, on remporte l’élection haut la main. Ça été une expérience très forte pour moi parce que ça été un combat difficile, et ça vous marque.

L’autre victoire, plus improbable cette fois, c’est l’obtention des épreuves de Tir aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Lorsque nous sommes allés candidater, on nous a clairement dit « c’est impossible ! Vous n’y arriverez jamais, enfin Châteauroux quoi… ». Et nous y avons cru, en argumentant dès le départ que construire un stand en région parisienne qui serait détruit ensuite, alors que nous avons déjà toutes les installations en place, c’était une hérésie, qui allait en plus à l’inverse de la philosophie affichée des JO 2024. Avec Marc Fleuret, le Président du Département, aidés par tous les acteurs du territoire et les sportifs aussi, on n’a rien lâché, et le 12 juillet dernier, le COJO (comité d’organisation des jeux olympiques) a officialisé Châteauroux comme Ville Olympique. Vous imaginez nos émotions…et désormais, avec mes collaborateurs, on ne dit plus « c’est impossible », mais on apprend à voir « comment ça peut être possible ». C’est vraiment ce qui me guide, c’est ce qui fait qu’on a pu déplacer des montagnes, et qu’on en déplacera encore d’autres.

Pour préparer les JO, on fait comme à la Jeune Chambre !

Dans l’organigramme, il y’a le CIO (comité international olympique) qui fixe les règles, le COJO qui les applique, et sur le terrain, c’est le Préfet qui coordonne et qui assure les fonctions régaliennes de sécurité notamment. Nous, nous sommes Ville Hôte et devons fédérer toutes les communes concernées. Comme on nous apprend à la Jeune Chambre, ce sont des réunions de commission, des comptes-rendus réguliers et beaucoup de transmission des informations. Ça c’est la clé de la réussite. Mais on ne veut pas que ça soit un événement institutionnel, donc on associe la population. Avec le label Terre de Jeux, le territoire organise plein d’événements sportifs et vont accueillir des délégations en stage. Le but est de créer une passion commune, en emmenant les gens vers juillet 2024 progressivement, que ça ne soit pas qu’un jour J. à l’image de l’organisation d’un congrès national à la Jeune Chambre, le but est de fédérer, rassembler.

Châteauroux c’est fou, Châteauroux un jour, Châteauroux toujours, finalement c’est Châteauroux le retour !

Au lendemain de la 2ème guerre mondiale, Châteauroux a été le centre du monde, en abritant une base aérienne de l’OTAN qui avait pour mission de maintenir l’ordre et la paix en Europe. La ville est passée de 35.000 habitants à 55.000 en très peu de temps et le territoire s’est transformé. Aujourd’hui il y’a toujours de l’émotion et de la nostalgie chez certains quand vous en parlez. Imaginez-vous on était un peu au Moyen-Âge et toute la civilisation américaine s’est installée, ça a révolutionné les mentalités ! Quand le Général De Gaulle a décidé de fermer la base, la ville s’est de nouveau dépeuplée. Aujourd’hui on veut ré inverser encore la tendance.

La personne humaine est la plus précieuse des richesses. Il faut se le rappeler et agir en conséquence 

Lorsque j’ai été candidat au Conseil d’Administration de la JCEF, avec l’équipe, on nous disait qu’il fallait faire attention désormais, car nous allions être les représentants officiels du mouvement. On nous disait « faites attention à la manière dont vous vous habillez, dont vous vous présentez en public… » vous représentez l’institution. Ça peut paraître anodin parce que ça n’est « que » la jeune chambre, mais c’est pareil lorsque vous prenez d’autres fonctions. Aujourd’hui, les gens voient en moi le Maire, donc il doit être bien habillé, il doit bien se tenir, se comporter, être exemplaire… je me rappelle pendant la campagne en 2014, je prenais un café en ville un samedi matin et une dame me dit « si vous voulez être maire, va falloir changer du jean et des baskets ! ». Pour les ¾ des gens ça va passer, mais il faut se mettre à la place de personnes qui ne sont pas d’une même génération, avec une même éducation, ou vocabulaire. A la Jeune Chambre on nous apprend aussi que la personne humaine est la plus précieuse des richesses. Et qu’on soit seul ou en équipe, on se doit justement de se mettre la place de tout le monde, de concevoir que des gens peuvent avoir une vision différente des choses et une image de nous. Il faut donc se le rappeler et agir en conséquence.

A lire : « Les villes moyennes attirent une population qualifiée qui participe à la réindustrialisation» (Gil Avérous, Villes de France)

Grand Entretien dans La Tribune – 27 janvier 2023

Convention Annuelle du Sénat Allemand

SEKO (Senatorenkonferenz) Convention Annuelle du Sénat Allemand 27-30 avril 2023

Cap à l’international ! Jean-Luc Bluteau et Jérôme Collignon ont représenté l’AFS-JCI et la France, du 27 au 30 avril 2023, à Schwabach, à la rencontre des sénateurs allemands. Parmi les délégations présentes : la Suisse, le Royaume-Uni, le Danemark, le Portugal, les Pays-Bas, la Turquie, la Norvège, les Etats-Unis et la France.

Jérôme nous raconte leur aventure :

Jeudi 27 avril : Soirée d’ouverture à la Casa Fontana.

Découverte de l’organisation allemande : timing précis et respecté ! 18H30 tout le monde est à table pour l’apéritif et 5 minutes de discours. Ensuite buffet et bar à volonté jusqu’à 23h30 date de la dernière navette.

Menu : entrée bavaroise (salade de saucisses sèches, betteraves, salade de pommes de terre, charcuteries), plat bavarois (choucroute et porc braisé, pomme de terre farcie, 2ème variété de porc braisé et champignons) et dessert (apfelstrudel) et bière à volonté (2 tailles : 50 cl ou 1 litre).

Je ne connais personne à part Peter Browning… je suis à une table avec des Suisses qui ne parlent pas français, heureusement tout le monde parle anglais.

Retour à l’hôtel à 23h30, nous restons au bar, arrivée de Jean Luc une heure après. De discussions en discussions, il est 3h du matin !

Vendredi 28 avril

9h45 départ des navettes pour les visites, 9h45 la navette part pour la visite (en allemand) de la ville de Schwabach. Jean Luc arrivé 2 minutes trop tard prend la suivante pour la ville du musée Feser. Bien lui en a pris, c’est un musée automobile ! Visite de ville avec ses églises (catholiques, protestantes), ses maisons anciennes et un atelier d’orfèvrerie du 19ème siècle. Visite très intéressante où je découvre la spécialité de la ville : l’or ! Il est partout, les retables, les statues, les toits sont couverts à la feuille d’or. Heureusement, 2 sénatrices allemandes me font une traduction dans un mélange de français et d’anglais.

Après-midi, visite de Nuremberg pour les anglophones. Nous nous retrouvons avec les délégations étrangères présentes ce vendredi (Peter Browning, Pelin Narcin Kadilar et son mari, Philipe Carrera et sa femme… bref quasiment le Board de l’ASE !).

18h départ pour la soirée franconienne chez le concessionnaire automobile Feser. Toujours le repas commençant à 18h30, c’est un peu tôt pour nous !

Samedi 29 avril

Pendant que les sénateurs allemands font leur assemblée générale et les suisses leur réunion de Board, nous avons quartier libre le matin. C’est l’occasion de faire les boutiques en centre-ville, j’ai oublié ma chemise pour la soirée de gala !

Nous commençons avec le groupe de la veille, la visite du quartier juif de Schwabach en allemand. Nous sommes très vite découragés, la guide ne s’exprime qu’en allemand et la personne qui traduit le fait épisodiquement. Nous nous détachons par petit groupe, jusqu’à se retrouver finalement à Königsplatz.

Départ en navette pour la soirée de gala « dorée » au Markgrafensaal Schwabach. La soirée est animée par un artiste de cabaret franconien et chanteur dialectal Sven Bach qui évoque les travers des franconiens. Cela fait beaucoup rire la salle, mais nous étrangers ne comprenons pas grand-chose ! Enfin, vient les remerciements où tous les sénateurs non allemands sont appelés sur scène par leur nom et prénom pour recevoir un cadeau (une bouteille de pétillant aux éclats de feuilles d’or, un « Playmobil » batteur d’or, une portion de feuille d’or dans une résine).

Jean Luc est chaleureusement remercié par la nouvelle présidente du sénat allemand car de mémoire de sénateur allemand c’est la première fois que des sénateurs français sont présents au SEKO. Si tous tiennent parole nous devrions avoir une forte représentation des sénateurs européens à Brest !

Dimanche 30 avril

A l’invitation de Charles Eder, sénateur franco-allemand-irlandais, nous allons passer la journée à Amberg sa ville natale. Après avoir visité cette ville médiévale, nous filons vers un petit village, nous sommes invités par la Jeune chambre d’Amberg à une fête traditionnelle bavaroise : la danse d’annonce du printemps autour de l’arbre.

Et maintenant, qui nous accompagne au SEKO 2024 à Berlin ? Ce sera du 25 au 28 avril, le tarif est à 325 € (tout compris hors trajet AR et hôtel). Réservations : https://seko2024.de/anmeldung/

Week-end des Sénateurs à Auvers-sur-Oise

Week-end des Sénateurs à Auvers-sur-Oise 21-23 avril 2023

Sur une idée originale de Véronique Pélissier, appuyée par son mari Didier pour une organisation parfaite, le traditionnel week-end de printemps des Sénateurs s’est déroulé autour d’Auvers-sur-Oise, dans le Val d’Oise. Une trentaine de participants de toute la France s’est retrouvée pour des visites, dégustations, et moult plaisirs partagés, en présence également de Peter Browing, Président 2023-2024 de l’ASE, et de Thomas Guest, Président 2023 de la Jeune Chambre Economique Française.

Au programme de ces deux journées très riches : découverte de la Maison-Atelier de Daubigny, théâtre d’une exposition dédiée à Van Gogh, 170 ans après sa mort, du musée de l’Absinthe, réception en Mairie et dîner au sin de l’Abbaye de Maubuisson, classée monument historique.

Si le temps n’a pas toujours été de la partie, la bonne ambiance – au contraire – au rendez-vous !

Sommet des Sénateurs JCI de Méditerranée à Istanbul

Sommet des Sénateurs JCI de Méditerranée à Istanbul 19-21 janvier 2023

Parce que dans la famille JCI il n’y a pas de frontières, les Sénateurs des 15 pays du pourtour méditerranéen ont pris l’initiative de travailler ensemble, dès février 2021, autour de thématiques communes : affaires, assistance aux ONM, échanges de bonnes pratiques JCI et entrepreneuriales, projets à venir…

Après une première journée d’échanges “virtuelles” en juin 2021, les instigateurs de cette nouvelle collaboration, Reynold Dumalte, Past-Président de l’Association des Sénateurs JCI d’Europe (ASE) et Ryad Subbraty, Past-Président de l’Association des Sénateurs JCI d’Afrique et du Moyen-Orient (AMESA), ont proposé un premier Sommet. Il s’est tenu du 19 au 21 janvier dernier, à Istanbul, en Turquie.

Reynold était accompagné pour cet événement par Jean-Pierre Chiaverini, IPP de l’AFS-JCI. Au programme : dîner typique pour une première rencontre, des échanges et créer des liens entre Sénateurs d’Europe et d’Afrique et du Moyen-Orient, visite de la vieille ville (basilique Sainte-Sophie, Mosquée Bleue, citernes et obélisques) et déjeuner au bord du Bosphore, avant une croisière sur le célèbre détroit. Les représentants des différents pays avaient apporté des spécialités.

Ambiance encore plus détendue le soir avec un dîner-spectacle : une interprétation du ballet “Le Lac des Cygnes” par des Sénateurs en tutu !

Le samedi s’est tenu le Conseil d’Administration conjoint de l’AMESA et de l’ASE. S’en est suivie une table ronde entre les membres de JCI Turquie et les Sénateurs, et un “Speed Networking” : chacun faisant face à l’autre durant 3 minutes pour se présenter et évoquer ce que lui avait apporté le mouvement. En anglais of course !

Le traditionnel Bumble Bee eut lieu ensuite dans le hammam de l’hôtel siège et la soirée de gala a été marquée par des passations de pouvoir et des remises de Sénat.

Le prochain sommet devrait se tenir en janvier 2024 en Tunisie.